✿ Tous contre un ✿ [ATJ - 6]
La suite est majestueuse, l'attendez vous avec impatience ?
OOOUUUIIII (100%)
Boooffff..... (0%)
Non, merci. (0%)
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❗Disclaimer❗
Bonjour, je me présente. Je
suis Ume, alias KobraThena. Certains diront que je suis un fou
furieux, d'autres, diront l'inverse.
Selon moi, la plus belle des
choses est de donner un sens à l'histoire. Elle définit notre
futur et le scelle inexorablement.
J'ai alors décidé de donner un
sens aux histoires des contrées jaunâtres en écrivant son
histoire passé.
Le récit des
antiques Terres
Jaunes
(Avant 2014)
Cette histoire est entiérement
sorti de mon imagination, elle n'est pas réelle.
Cependant, vous pouvez vous
appuyez sur mon récit pour vos unescos ou autres.
Ça serait un peu comme une
mythologie du Yellow.
(! Les illustrations ont été faite
par l'IA Midjourney ! J'essaie de modifier pour que ça rende plus
agréable à regarder. Si les images n'ont pas le même style que
sur le 1er chapitre, c'est normal !)
(Dites moi si l'aperçu du nouveau style d'image vous plaît ou
s'il faudrait des modifications ! Merci d'avance)
PS : Je ne fais pas partie du concours de samito06
!
Sur ce, bonne
lecture !
✵
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✵
Est-ce une force infinie, invisible
mais omniprésente, qui régit les lois de l'univers depuis des
hauteurs inaccessibles ?
Ou est-ce une figure lointaine, à
la fois crainte et vénérée, dont la puissance dépasse notre
compréhension, mais dont l'essence reste un mystère insondable
?
Un dieu peut être un créateur,
façonnant le monde et guidant les destins. Mais il peut aussi
être un destructeur, testant la volonté des mortels, imposant des
épreuves pour révéler leur véritable nature.
À travers lui, l'homme cherche des
réponses, une explication à ce qu'il ne peut comprendre, un sens
à l'inexplicable.
☀ ❮ ═─ Un vent qui souffle.... ─═ ❯ ☀
Shivar Benota marchait toujours avec la même détermination implacable. Il ne s’arrêtait pas pour réfléchir ou hésiter. Chaque combat était un pas de plus vers son objectif. Chaque adversaire qu’il rencontrait finissait au sol en quelques coups précis.
Un guerrier s'approcha de lui, épée dégainée, mais Shivar ne ralentit pas. D'un seul coup de lame, il désarma son ennemi, l'envoyant au sol sans même briser son rythme.
"Je n'ai pas de temps à perdre," murmura-t-il avant de continuer son chemin.
Il n'était pas là pour la gloire ou pour le plaisir du combat. Sa mission allait au-delà de cette simple compétition. Quelque chose de plus grand l'attendait à la fin de cette épreuve, et il ne comptait pas s'attarder sur ceux qui n'étaient pas à sa hauteur.
Dans l'arène, les combats se multipliaient. Les combattants les plus faibles étaient éliminés rapidement, et ceux qui restaient savaient qu'ils ne pouvaient plus se cacher. Le temps des hésitations était révolu. Ceux qui voulaient gagner devaient maintenant s’affirmer.
Les alliances fragiles se brisaient, et les véritables talents commençaient à émerger. Mais au milieu de ce chaos, certains restaient dans l'ombre, attendant leur moment....
Les combats dans l'arène avaient atteint un niveau de violence inouï. Les premiers éclats de métal contre métal s'étaient transformés en un véritable carnage, et les combattants les plus faibles commençaient à tomber les uns après les autres. Pourtant, dans cet océan de sang et de sueur, certains guerriers mineurs tentaient encore de se frayer un chemin vers la victoire.
Rahiem, un guerrier aux deux lames courtes, était l'un de ces combattants. Son style de combat se distinguait par une agilité surprenante. Il virevoltait autour de ses adversaires, ses deux lames tranchant l'air avec une rapidité déconcertante. Son objectif était simple : fatiguer ses ennemis avant de leur porter le coup fatal.
Il se retrouva face à Rudeus von Armspart. Ce dernier, bien que colosse, observait les mouvements rapides de Rahiem avec calme. Rahiem frappa à plusieurs reprises, mais Rudeus parait chaque coup avec une facilité désarmante.
"Tu es rapide, mais c’est tout ce que tu as ?" demanda Rudeus, son regard fixe sur son adversaire.
Rahiem recula légèrement, cherchant une faille, mais il n’en trouva aucune. Rudeus était une forteresse, inébranlable. Voyant que sa tactique ne fonctionnait pas, Rahiem tenta une attaque désespérée, bondissant dans les airs avec l'espoir de prendre Rudeus par surprise.
Mais Rudeus n’était pas dupe. Dans un mouvement fluide, il attrapa Rahiem en plein vol et le projeta au sol avec une force écrasante. Le bruit sourd du corps frappant la terre résonna dans l’arène.
"Trop facile," murmura Rudeus en se retournant, laissant Rahiem gémir au sol.
Non loin de là, Nadia, une archère aux flèches empoisonnées, s’était positionnée en hauteur, sur une corniche rocheuse. Ses flèches étaient couvertes d’un venin paralysant qui pouvait immobiliser ses adversaires en quelques secondes. Elle avait déjà réussi à neutraliser trois combattants grâce à ses tirs précis, mais elle savait que les véritables menaces étaient encore à venir.
C’est alors qu’elle aperçut Zena, la mage de feu, en contrebas. Nadia décocha une flèche, espérant prendre Zena par surprise. Mais à peine la flèche avait-elle quitté l’arc que Zena leva la main, invoquant un tourbillon de flammes. La flèche se consuma en quelques secondes, laissant Nadia bouche bée.
"Tu penses pouvoir m'atteindre avec ça ?" lança Zena, son sourire narquois bien visible à cette distance.
Avant que Nadia ne puisse réagir, Zena lança une boule de feu dans sa direction. La flècheuse tenta de fuir, mais les flammes atteignirent la corniche, forçant Nadia à sauter précipitamment. Elle s'écrasa lourdement au sol, sa jambe gauche tordue sous l'impact. Immobile, elle regarda avec désespoir Zena s'avancer vers elle, une lueur impitoyable dans les yeux.
"Tu n'étais pas à la hauteur, mais c'était une belle tentative," dit Zena avant de se détourner, laissant Nadia gémir de douleur.
Dans un autre coin de l'arène, Kalem, un moine guerrier spécialisé dans les arts martiaux, se battait avec une technique élégante et fluide. Ses poings et ses pieds étaient des armes mortelles, et il parvenait à désarmer et à neutraliser ses adversaires avec une précision déconcertante. Chaque coup porté était calculé pour être aussi efficace que possible, exploitant les faiblesses de ses ennemis.
Mais son chemin croisa celui de Tropal, le combattant agile. Les deux hommes s’affrontèrent dans un ballet de mouvements rapides, esquivant les coups de l'autre avec grâce et précision. Cependant, malgré sa technique impeccable, Kalem se rendit vite compte que Tropal était plus rapide, plus imprévisible.
Tropal souriait, profitant de chaque ouverture que Kalem lui laissait. Ils échangèrent plusieurs coups, mais à chaque fois, Tropal trouvait le moyen de placer une attaque inattendue. Finalement, après une série d’esquives, Tropal réussit à frapper un coup décisif à l’abdomen de Kalem avec sa dague.
Kalem tomba à genoux, haletant, son regard fixé sur le sol.
"Joli mouvement," murmura Tropal, se rapprochant de lui. "Mais il en faut plus pour me battre."
D’un geste rapide, il acheva Kalem d’un coup bien placé, puis s’éloigna sans un regard en arrière.
Pendant ce temps, plusieurs figurants continuaient à se battre dans l’arène. Un duo d'épéistes, Mero et Davan, tentait de coordonner leurs mouvements pour abattre leurs ennemis avec des attaques synchronisées. Leur stratégie était simple : Mero attaquait de front tandis que Davan frappait par derrière. Ce style leur avait permis de neutraliser plusieurs adversaires, mais leur chance tourna rapidement.
Alors qu’ils s’apprêtaient à attaquer un autre combattant, ils se retrouvèrent face à Shivar Benota. Shivar n'avait même pas besoin de regarder leurs mouvements pour comprendre leur stratégie. Lorsque Mero attaqua de face, Shivar para sans effort le coup, et d’un geste brutal, il envoya Mero au sol d'un coup d'épée bien placé.
Davan, voyant son partenaire à terre, tenta une attaque désespérée par derrière, mais Shivar pivota rapidement, frappant Davan au visage avec le plat de sa lame, l’envoyant également au sol.
"C’était prévisible," murmura Shivar, son ton détaché.
Il continua sa marche à travers l'arène, sans se retourner.
Dans une autre partie de l’arène, une guerrière nommée Aline, spécialisée dans la manipulation des illusions, se déplaçait avec prudence. Sa technique lui permettait de créer des images d’elle-même pour déstabiliser ses adversaires. Elle avait déjà réussi à confondre plusieurs combattants, les poussant à attaquer des illusions pendant qu’elle frappait dans l’ombre.
Cependant, elle ne s'attendait pas à tomber sur Zolvik, l'archer d'élite. Ce dernier, posté en hauteur, observait Aline avec un œil critique. Il avait rapidement compris que les doubles qu’elle créait n’étaient que des leurres.
Lorsque Aline se jeta sur lui, Zolvik décocha une flèche avec une précision glaciale. La véritable Aline, cachée derrière une illusion, fut touchée à l’épaule, son cri de douleur brisant le silence.
"Tu as fait une erreur," murmura Zolvik, avant de décocher une nouvelle flèche, cette fois au cœur.
Aline s’effondra, son illusion se dissipant dans l'air.
Alors que les figurants tombaient les uns après les autres, il devenait de plus en plus clair que seuls les plus puissants restaient debout. Les personnages principaux commençaient à se rapprocher les uns des autres, leurs chemins convergeant lentement mais sûrement vers une confrontation inévitable.
La Battle Royale prenait un tournant décisif. Le nombre de participants diminuait rapidement, et bientôt, seuls les véritables titans allaient rester.
Le soleil avait atteint son zénith, plongeant l’arène dans une lumière crue et aveuglante. Les combats s’étaient progressivement ralentis, la fatigue commençant à peser sur les épaules de nombreux participants. Certains, haletants, cherchaient encore des stratégies pour survivre. D’autres, blessés ou épuisés, tentaient de se cacher dans l’espoir de ne plus être pris pour cible.
Mais au milieu de cette arène désolée, un homme marchait avec une assurance froide, un calme implacable.
Shivar Benota.
Il avançait lentement, ses pas résonnant sur le sol poussiéreux, les yeux rivés sur l’horizon. Sa présence imposante semblait déjà dominer l’arène. Là où d’autres vacillaient, lui, restait inébranlable. Aucun signe de fatigue n’était visible sur son visage, comme si la bataille jusque-là n’était qu’un échauffement.
Les combattants encore debout s’étaient éloignés de lui, instinctivement effrayés par son aura. Même les plus audacieux n’osaient pas s’approcher de cet homme dont la réputation parlait pour lui. Certains murmuraient qu’il avait hérité du sang royal, d’autres qu’il possédait un pouvoir terrifiant, encore jamais vu en action.
Et ils allaient découvrir à quel point ils avaient raison.
Shivar s'arrêta au centre d'une vaste clairière, regardant calmement autour de lui. Les autres combattants s'étaient immobilisés, sentant quelque chose de différent, une tension dans l’air qui faisait frémir les arbres et plier les brins d'herbe sous le vent soudain. L’atmosphère elle-même semblait se contracter autour de lui.
Il leva lentement la main droite, paume ouverte, comme s'il saisissait quelque chose d'invisible. Ses doigts se refermèrent, et un léger sourire se dessina sur son visage.
"Il est temps que ce jeu prenne fin," murmura-t-il, ses yeux brillant d'une lueur froide.
D'un coup, Shivar frappa violemment le sol de son pied. Un tremblement sourd résonna dans l'arène. Un instant plus tard, une onde de choc, invisible mais terriblement puissante, se propagea depuis son corps, s’étendant dans toutes les directions.
Le choc fut immédiat.
Les combattants à proximité, ceux qui n’étaient pas prêts, furent balayés comme des feuilles sous la force de la tempête. Certains furent projetés à plusieurs mètres, leurs armes volant de leurs mains. D'autres tombèrent à genoux, suffoquant sous la pression écrasante de cette énergie. L'air autour de Shivar semblait vibrer, distordu par l'énorme force qu'il venait de libérer.
Tropal B. Scorpion, qui s'était caché derrière un rocher, fut brutalement arraché à sa cachette et projeté contre un arbre. Son corps heurta violemment le tronc avant de retomber au sol, désorienté, le souffle coupé. Il tenta de se relever, mais ses membres tremblaient sous l'effet de l'onde de choc.
Rahiem, encore mal en point après son affrontement contre Rudeus, fut totalement submergé par la force. Son corps fut soulevé du sol comme un vulgaire jouet et projeté à travers un buisson, inconscient avant même de toucher le sol.
Les figurants restants, blessés ou terrifiés, n'avaient aucune chance. Tous tombèrent, incapables de résister à cette puissance. Le silence qui suivit fut assourdissant. L’arène s'était vidée de tout son bruit en une fraction de seconde, ne laissant que des gémissements et des corps dispersés.
Mais au milieu de cette dévastation, quatre figures restèrent debout.
Selimah V. Samito, immobile, observait la scène sans broncher. Le choc n'avait pas semblé l'atteindre, et son regard impénétrable fixait Shivar avec une intensité calculée. Il n'avait pas encore bougé, et personne ne savait s'il avait l'intention de le faire.
Zena Firestorm avait planté ses pieds fermement dans le sol, sa magie de feu créant un bouclier autour d’elle qui avait absorbé l'onde de choc. Elle resta stoïque, mais ses yeux, maintenant fixés sur Shivar, trahissaient une forme d’admiration mêlée d’alarme.
Zolvik Escaliite, bien que légèrement secoué, s’était rapidement rétabli. L’onde de choc l’avait presque atteint, mais il avait réussi à plier son corps au bon moment, atténuant l’impact. Il se redressa lentement, ses yeux perçants fixant Shivar avec un mélange de respect et de calcul.
Et enfin, Rudeus von Armspart. Lui aussi avait résisté à l'attaque. Son immense stature et sa force brute l'avaient aidé à tenir bon. Mais au lieu de s'inquiéter ou de s’étonner, Rudeus esquissa un sourire. Un sourire féroce, comme celui d’un prédateur qui venait enfin de trouver une proie à sa hauteur.
"Pas mal," murmura-t-il, ses doigts se resserrant autour de la poignée de son épée.
Shivar, au centre de ce chaos qu'il avait lui-même créé, baissa lentement la main. Son regard balaya l'arène, notant les quatre personnes encore debout. Un éclat froid brilla dans ses yeux.
"Je vois que certains d'entre vous sont plus résistants que je ne l'aurais cru," dit-il d'une voix calme. "Mais cela ne changera rien."
Il fit un pas en avant, et l’air sembla de nouveau vibrer autour de lui, comme s'il était prêt à libérer une autre onde de choc encore plus dévastatrice.
Mais avant qu'il ne puisse aller plus loin, Rudeus se mit en mouvement. Il avança lentement, avec la même assurance, sa lourde épée traînant légèrement derrière lui, creusant une fine tranchée dans le sol poussiéreux.
"Je n’ai pas l’intention de rester en retrait pendant que tu fais ton petit spectacle," lança Rudeus avec un sourire carnassier. "Si tu veux continuer à jouer, fais-le avec moi."
Shivar plissa les yeux, sa main se resserrant sur la poignée de son épée.
"Très bien," répondit-il d'une voix basse, presque menaçante. "Voyons si tu es aussi fort que tu le prétends."
L'arène était sur le point de basculer dans un nouveau chaos, plus intense et plus dévastateur que jamais. La tension montait à chaque seconde, alors que les plus puissants des combattants se préparaient à s'affronter dans ce qui promettait d'être un combat d’une intensité jamais vue.
Et tandis que la poussière retombait lentement, les yeux de tous les survivants étaient rivés sur cette confrontation imminente entre deux des titans du Battle Royale.
L’atmosphère dans l’arène était devenue étouffante. Les survivants de la Battle Royale étaient désormais peu nombreux, et chacun sentait que l’épreuve entrait dans une phase critique. Au centre de cette scène, deux figures se faisaient face, prêts à déclencher une tempête de puissance qui marquerait un tournant décisif.
Rudeus von Armspart, son épée lourde sur l'épaule, avançait d’un pas lent et assuré. Son regard était fixé sur Shivar Benota, qui se tenait droit, une aura froide émanant de lui, comme s'il absorbait toute la chaleur et l'énergie environnantes. Entre eux, la tension montait à chaque seconde, comme le calme avant une tempête dévastatrice.
"Tu penses vraiment pouvoir me surpasser ?" demanda Rudeus, son ton moqueur, presque joueur. "Cela fait longtemps que je n’ai pas eu un véritable défi."
Shivar ne répondit pas tout de suite. Il fixait simplement Rudeus, son expression impassible, ses yeux brillants d'une lueur froide. Puis, enfin, il parla.
"Je ne combats pas pour te satisfaire, Rudeus," dit-il d'une voix calme mais tranchante. "Je combats pour écraser tous ceux qui se mettront sur mon chemin."
Rudeus éclata d’un rire sonore, mais ses muscles étaient tendus, prêts à bondir.
"Parfait ! Alors viens, voyons si tu as ce qu’il faut pour me faire tomber."
Et sans un autre mot, les deux colosses se jetèrent l’un sur l’autre.
Rudeus, malgré sa stature imposante, était étonnamment rapide. Son épée fendit l'air avec une force brutale, visant directement la tête de Shivar. Ce dernier leva son propre sabre, un mouvement précis et mesuré, bloquant l'attaque avec un choc métallique qui résonna dans toute l’arène. Les deux épées vibrèrent sous l'impact, mais aucun des deux combattants ne recula.
Leurs armes se croisèrent de nouveau, leurs mouvements rapides et mortels. À chaque coup, une onde de choc semblait se propager autour d’eux, creusant des fissures dans le sol et projetant des éclats de terre et de pierres dans l'air. Chaque coup porté n’était pas seulement destiné à blesser, mais à anéantir l’autre.
Rudeus, avec son style agressif, enchaînait les frappes puissantes, cherchant à briser la garde de Shivar par la force brute. Son épée frappait avec une précision meurtrière, mais Shivar, calme et méthodique, parait chaque coup avec une maîtrise déconcertante. Il ne laissait aucune ouverture.
"C’est tout ce que tu as ?" demanda Shivar, sa voix froide contrastant avec la violence du combat.
Rudeus grinça des dents, frustré de ne pas pouvoir briser la défense de son adversaire.
"Ne te fais pas d’illusions," grogna Rudeus. "Je ne fais que m'échauffer."
Avec un rugissement, il pivota sur lui-même, utilisant la force centrifuge pour amplifier son prochain coup. Son épée s'abattit avec une telle puissance qu'elle fit trembler le sol sous leurs pieds. Shivar para l'attaque, mais cette fois, l'impact le fit reculer d'un pas.
Un sourire triomphant s’étira sur les lèvres de Rudeus.
"Enfin, un peu de mouvement," railla-t-il.
Mais Shivar, loin d’être déstabilisé, se redressa immédiatement. Son regard s'assombrit légèrement, et son aura sembla devenir encore plus oppressante.
"Tu parles trop, Rudeus," murmura-t-il. "Il est temps de te montrer ce qu'est la vraie puissance."
Shivar fit un pas en avant, et soudain, son sabre brilla d'une lueur intense, comme s'il absorbait la lumière environnante. Puis, d’un geste rapide, il libéra une vague d'énergie invisible qui se propagea autour de lui. Rudeus, surpris par cette attaque inhabituelle, leva son épée pour se protéger, mais l’onde de choc le frappa de plein fouet, le projetant en arrière.
Il roula sur plusieurs mètres avant de se relever, un sourire éclatant sur le visage malgré la douleur.
"C’est ça que je veux voir !" s'exclama-t-il, ses yeux brillant d’une férocité encore plus grande. "Montre-moi ce que tu as dans le ventre, Shivar !"
Pendant ce temps, les autres combattants restaient en retrait, observant avec attention. Zena, bras croisés, regardait l'affrontement avec une fascination visible.
"Ils vont s’anéantir mutuellement," murmura-t-elle, à moitié pour elle-même.
Zolvik Escaliite, non loin d'elle, secoua la tête en silence. Il savait que cette bataille allait influencer le reste du tournoi, et il se préparait déjà à agir lorsque le moment serait venu. Mais pour l’instant, il préférait rester dans l’ombre, analysant chaque mouvement, chaque coup porté.
Selimah, quant à lui, restait parfaitement immobile, son regard fixé sur Shivar. Il semblait presque détaché de la situation, comme s’il évaluait silencieusement la puissance de son futur adversaire. Son aura restait impénétrable, cachant encore ses véritables intentions.
Rudeus, malgré les blessures infligées par l’onde de choc, se redressa avec une vigueur renouvelée. Il souriait toujours, même en crachant du sang. Pour lui, c’était là tout le plaisir du combat.
Shivar, toujours aussi calme, ne montra aucun signe de faiblesse. Ses mouvements étaient calculés, ses attaques précises. Il était évident qu’il cherchait non seulement à vaincre Rudeus, mais à le briser.
"Je me demande combien de temps tu vas tenir," murmura Shivar en avançant.
Rudeus ricana, essuyant le sang qui coulait de son visage.
"Tu serais surpris," répondit-il.
Et les deux titans se jetèrent de nouveau l’un sur l’autre, leurs épées se croisant dans une symphonie de violence. Les autres combattants restaient en retrait, sachant que ce combat marquerait un tournant dans le tournoi.
La Battle Royale était en train de basculer, et ceux qui restaient savaient qu'ils allaient devoir bientôt entrer dans la danse.
❖ ❮ ═─ Tous contre un ─═ ❯ ❖
L’atmosphère dans l’arène changea brusquement. Ce qui avait été un champ de bataille bruyant et mouvementé devint soudainement pesant, comme si un voile sombre s’était abattu sur l’endroit. Le vent sembla s'arrêter, l'air devint lourd et chaque souffle se faisait rare. Ceux qui restaient debout sentaient une pression invisible s’installer, un poids qu’ils n’avaient pas encore ressenti jusqu'à présent.
Zolvik Escaliite restait immobile au centre de l’arène, ses yeux glacés balayant les survivants comme un prédateur évaluant ses proies. Il n'avait pas encore montré sa véritable puissance, mais le moment était venu. Ses mouvements étaient presque imperceptibles, et pourtant, ils dégageaient une menace silencieuse.
Il avait observé Rudeus et Shivar se battre, patient et calculateur. Mais maintenant, il était temps pour lui d’intervenir. Et lorsqu’il fit un pas en avant, l’énergie sombre et oppressante qui l’entourait devint plus tangible, enveloppant toute l’arène.
Les combattants restants, même ceux qui s’étaient montrés les plus courageux jusqu’à maintenant, sentirent un frisson parcourir leur échine. Une peur irrationnelle commençait à s’emparer d’eux. Leur instinct leur hurlait de fuir, mais leurs jambes ne répondaient plus.
Rudeus, toujours au sol après son affrontement contre Shivar, leva les yeux vers Zolvik. Son sourire s'était effacé, remplacé par une grimace d’incompréhension.
"Qu'est-ce que c'est que ça..." murmura-t-il entre deux respirations haletantes.
Zolvik s'arrêta enfin, levant les yeux vers le ciel comme s’il invoquait quelque chose de plus grand que lui-même. Ses bras se tendirent lentement de chaque côté de son corps, et une énergie noire, presque imperceptible, commença à pulser autour de lui.
"Le jeu touche à sa fin," dit-il d'une voix froide et désincarnée. "Il n’y aura pas de place pour les faibles."
Et alors qu’il prononçait ces mots, une vague d’énergie déferla depuis son corps, balayant l’arène d’une aura terrifiante. Tous les combattants restants furent frappés par cette force invisible, leurs membres se raidissant sous l’effet de la terreur.
Zena, pourtant puissante et confiante, sentit ses jambes trembler. Elle tenta de lever les bras, d’invoquer une flamme pour se protéger, mais ses doigts ne répondaient plus. C'était comme si son corps tout entier refusait d'obéir.
"Qu’est-ce que...?" souffla-t-elle, ses yeux écarquillés par la peur.
Rudeus, lui aussi, luttait pour se relever, mais chaque muscle dans son corps semblait paralysé par une force qu’il ne comprenait pas. Sa respiration s'accéléra, et il grinça des dents, furieux d'être ainsi immobilisé.
Même Shivar, qui avait jusque-là dominé l’arène avec sa froide assurance, se sentit vulnérable pour la première fois. Ses yeux se plissèrent, une lueur de doute traversant son regard.
Mais le plus marqué par cette démonstration de pouvoir était sans conteste Benota, qui, parmi les survivants, semblait être la cible directe de la haine de Zolvik. Le descendant de la famille royale égyptienne fixait Zolvik, son visage pâle, le corps tremblant sous la pression de cette énergie suffocante.
"Pourquoi il me fixe...." murmura Benota, la voix brisée par la peur.
Zolvik tourna lentement la tête vers lui, un sourire froid se dessinant sur ses lèvres.
"Ton sang est impur," dit-il, sa voix glaciale résonnant dans l'arène. "Tu es une aberration dans ce monde, et je suis ici pour te purifier."
Benota tressaillit, reculant instinctivement, mais il savait qu'il n’y avait nulle part où fuir.
Soudain, les survivants, comprenant qu’ils allaient tous être anéantis un par un par ce monstre, prirent une décision instinctive. Ils devaient s’allier, temporairement, pour affronter cette menace qui dépassait leur entendement.
Zena, toujours immobilisée par la peur, échangea un regard rapide avec Rudeus, puis avec Shivar. Ils n’avaient pas besoin de mots pour comprendre ce qu'ils devaient faire. C'était une question de survie.
"On n’a pas le choix, on doit l’arrêter," murmura Zena, rassemblant toutes ses forces pour se relever.
Rudeus grogna en réponse, ses muscles encore tendus par la pression de l’aura de Zolvik.
"Facile à dire..." répondit-il en serrant les poings, prêt à se battre malgré la terreur qui l’envahissait.
Shivar, plus pragmatique, se redressa lentement, ses yeux rivés sur Zolvik.
"Ce n’est pas une question de victoire," dit-il froidement. "C'est une question de survie."
Et alors que tous se préparaient à lancer une attaque combinée contre Zolvik, ce dernier ne bougea pas. Il les observait, presque amusé.
"Vous croyez vraiment pouvoir m'arrêter ?" ricana-t-il. "Pathétique."
Il leva lentement la main droite, et sans prévenir, une nouvelle vague d'énergie noire se déversa autour de lui, balayant à nouveau l'arène.
Zena fut projetée en arrière par la force du choc, ses flammes s’éteignant instantanément. Rudeus, tentant de bloquer l'onde avec son épée, fut repoussé au sol, son corps tremblant sous l'impact. Même Shivar, malgré son calme apparent, recula sous la puissance écrasante de Zolvik.
Leur alliance, aussi temporaire soit-elle, semblait inutile face à cette puissance écrasante. Zolvik avait pris l’avantage, et il n’avait même pas encore utilisé toute sa force.
"Je vais vous briser, un par un," dit-il, son ton glacial et assuré.
Mais au milieu de ce chaos, il y avait une silhouette qui restait immobile, observant la scène sans la moindre inquiétude : Selimah V. Samito. Contrairement aux autres, il n’avait pas bougé, ses yeux fixés sur Zolvik, comme s'il évaluait la situation avec une froide indifférence.
Il savait que son moment n'était pas encore venu. Tandis que les autres luttaient contre leur peur et la puissance écrasante de Zolvik, Selimah restait en retrait, prêt à agir lorsque le moment serait opportun.
L'arène, qui était autrefois un champ de bataille bruyant et désordonné, était maintenant un théâtre de terreur, dominé par une seule figure : Zolvik Escaliite. Et malgré les efforts des survivants, l’espoir semblait s’éloigner de plus en plus.
Le chaos dans l'arène atteignit son apogée. Chaque souffle était lourd, chaque coup résonnait dans l’air avec une intensité redoublée. Après la démonstration terrifiante de Zolvik Escaliite, les survivants n’avaient d’autre choix que de tout donner pour tenter de renverser la situation. Cependant, malgré leur détermination, Zolvik gardait l’avantage, son aura écrasante ne laissant aucun répit.
Zena Firestorm fut la première à réagir. Ses mains se levèrent rapidement, invoquant des flammes d’une intensité rare. Elle concentra l’énergie dans une sphère incandescente avant de la propulser vers Zolvik. Cependant, il esquiva facilement, comme s’il anticipait chacun de ses mouvements.
"Tu devrais savoir que les flammes ne sont pas suffisantes contre moi, Zena," dit Zolvik, un sourire narquois aux lèvres.
Mais Rudeus von Armspart profita de ce court instant pour attaquer de l’autre côté. Ses mains renforcées par une technique de métal liquéfié formaient des lames tranchantes qu'il projeta en direction de Zolvik. Ces lames fusaient, coupant l'air, mais avant de toucher leur cible, elles furent repoussées par une barrière d'énergie sombre que Zolvik érigea en un clin d'œil.
"Si vous comptez sur la force brute, vous êtes tous condamnés," ricana-t-il, se tournant vers Rudeus.
Shivar Benota, plus stratégique, utilisa un souffle rapide pour détourner l’attention de Zolvik. Il s’approcha discrètement de derrière, son épée prête à frapper avec une technique basée sur la vibration de l’air. En un éclair, Shivar frappa avec une vitesse phénoménale, visant directement la tête de Zolvik. Mais une fois encore, Zolvik se déplaça avec une telle rapidité qu’il sembla se fondre dans l’air, esquivant l’attaque avec une aisance déconcertante.
Alors que les trois combattants tentaient de coordonner leurs efforts, Selimah V. Samito restait en retrait, observant attentivement. Il savait que ce n'était pas encore le moment pour lui d'intervenir. Son pouvoir latent était bien au-delà de ce que les autres comprenaient, et il attendait le bon moment pour agir.
Cependant, la pression sur le reste des combattants était palpable. Zena, bien qu’épuisée, tenta un dernier coup désespéré. Elle s'élança en avant, formant une spirale de feu autour de son corps avant de foncer directement sur Zolvik, cherchant à l'attaquer de front. Simultanément, Rudeus créa une arme avec son métal liquide, une lance effilée, et la lança dans la direction de Zolvik, coordonnant son attaque avec celle de Zena.
Les deux attaques fusèrent à une vitesse incroyable, visant Zolvik depuis deux directions opposées. Cependant, ce dernier ne bougea pas. À l’instant où les attaques semblaient prêtes à le toucher, il leva la main et un bouclier d’énergie noire se matérialisa, absorbant et dissipant les deux attaques avec une facilité déconcertante.
"C’est tout ce que vous avez ?" lança Zolvik avec mépris. "Vous me décevez."
Mais alors qu’il se concentrait sur les deux autres, Shivar, plus discret, avait déjà préparé sa contre-attaque. En utilisant les vibrations de l’air et la terre sous ses pieds, il créa une onde de choc dévastatrice qui frappa Zolvik de plein fouet, le projetant en arrière. Zolvik vacilla légèrement, mais resta sur ses pieds, son sourire s’effaçant un court instant.
"Pas mal..." admit-il, son regard se durcissant. "Mais vous n'avez toujours aucune chance."
Cependant, l’onde de choc de Shivar avait créé une ouverture. Profitant de cet instant, Rudeus et Zena combinèrent leurs forces pour lancer une attaque en duo. Zena forma un tourbillon de flammes autour de Rudeus, qui, à son tour, créa une armure métallique autour de son corps. Ils se précipitèrent ensemble sur Zolvik, cherchant à l’écraser sous cette force combinée.
Mais Zolvik ne se laissa pas impressionner. Il se redressa, élevant à nouveau son bouclier d’énergie noire, qui absorba leur attaque. Cependant, cette fois, Zolvik sentit la pression. Ses doigts se crispèrent légèrement, trahissant l'effort qu'il déployait pour maintenir sa défense.
Alors que l'intensité du combat montait d’un cran, un figurant, un combattant anonyme mais redoutable, tenta de frapper Zolvik par surprise. Son agilité était impressionnante, et il s’approcha de Zolvik avec une rapidité fulgurante. Mais à la dernière seconde, Zolvik pivota sur lui-même, projetant une vague d’énergie noire. L’homme fut frappé de plein fouet, son corps projeté dans les airs avant de s’écraser lourdement au sol, sans vie.
Le silence retomba brièvement sur l’arène. Le sang du dernier combattant s'était mêlé à la poussière, et il ne restait plus que 24 survivants.
Shivar, Zena, Rudeus, et les autres combattants échangèrent des regards incrédules. Le Battle Royale devait se terminer à 24 survivants, selon les règles annoncées. Mais aucune fin n'était en vue. Les généraux qui observaient depuis la tour de contrôle restaient silencieux, leurs visages impassibles. L'arène elle-même semblait devenir plus oppressante.
Zena, le souffle coupé, lança un regard furieux vers les gradins.
"Pourquoi ne mettent-ils pas fin à tout ça ?" hurla-t-elle, sa voix brisée par la fatigue et la frustration.
Rudeus, encore sur ses gardes, essuya le sang qui coulait de son front.
"Ils jouent avec nous..." grogna-t-il.
Mais alors que les plaintes des survivants se faisaient de plus en plus fortes, les généraux restaient silencieux, et Zolvik, lui, observait la scène avec une satisfaction froide.
"Vous pensiez que cela se terminerait ici ?" murmura Zolvik, un sourire narquois se dessinant à nouveau sur son visage. "Le véritable test ne fait que commencer."
Alors que le chaos semblait toucher à son apogée, le silence retomba soudainement sur l'arène. Tous les survivants observaient, perplexes et épuisés, la silhouette imposante de Zolvik Escaliite, dominant toujours le champ de bataille malgré les efforts combinés pour l'abattre. Le pouvoir terrifiant de Zolvik rendait l'atmosphère suffocante, comme si l’arène entière allait se refermer sur les derniers combattants.
Mais alors qu'il se préparait à lancer une nouvelle vague d'attaque, un souffle d’air vif traversa l’arène, accompagné d’un éclat inattendu. Une présence que personne n'avait encore pleinement perçue se déployait maintenant. Mister Sand, jusque-là plus effacé dans les affrontements, s'avança au milieu des décombres, suivi de Hell. Leurs regards étaient déterminés, plus froids et calculés qu’avant.
Zolvik, tout en souriant, les fixa de ses yeux perçants.
"Enfin, vous montrez vos vraies couleurs, les étrangers," ricana-t-il. "Pensez-vous vraiment que vous pouvez m’arrêter, là où tous les autres ont échoué ?"
Mister Sand ne répondit pas tout de suite. Son silence fut pesant, un contraste saisissant avec l'arrogance omniprésente de Zolvik. Puis, calmement, il ajusta son poignet, une lueur vive commençant à émaner de ses mains.
"Je n'ai pas l'intention de te stopper seul," déclara-t-il en avançant d’un pas assuré. "Mais ensemble, avec Hell, je pense qu’on peut te surprendre."
Hell, qui jusque-là observait également en retrait, joignit ses mains, créant une vibration étrange dans l'air. Une énergie froide et magnétique semblait surgir du sol, enveloppant son corps d'une aura sombre mais stabilisée. Un contraste frappant avec la force de Zolvik.
D'un seul coup, Mister Sand fit exploser le sol sous ses pieds, se propulsant directement vers Zolvik avec une rapidité qui laissa les autres participants perplexes. Le mouvement fut si fluide que même Shivar, en retrait, ne put s’empêcher de hausser un sourcil.
Zolvik para le coup avec son bouclier d'énergie sombre, mais la force de l'impact était telle qu'il fut légèrement repoussé en arrière, un rictus de surprise apparaissant brièvement sur son visage.
"Intéressant," murmura Zolvik, fixant Mister Sand qui retomba agilement sur ses pieds.
Hell n’attendit pas plus longtemps pour joindre l’offensive. Tandis que Mister Sand attirait l’attention de Zolvik avec une série de frappes dévastatrices, Hell utilisait sa manipulation des champs gravitationnels pour alourdir l’atmosphère autour de Zolvik. Les autres combattants ressentirent également l'impact : l’air devenait plus dense, chaque respiration plus difficile, mais Mister Sand, habitué à travailler en tandem avec Hell, continuait à se mouvoir avec aisance dans cet environnement oppressant.
Zolvik, bien que toujours dominant, commençait à montrer des signes de frustration. Les attaques coordonnées des deux étrangers mettaient son contrôle de la situation à l’épreuve. La gravité modifiée autour de lui entravait ses mouvements, le ralentissant suffisamment pour que les coups de Mister Sand se rapprochent de plus en plus dangereusement.
"C’est... surprenant," reconnut Zolvik en encaissant une frappe particulièrement puissante qui fit vibrer son bouclier. "Mais vous ne comprenez toujours pas…"
Et d’un geste rapide, il relâcha un contre-coup d’énergie qui repoussa Mister Sand et Hell avec une force impressionnante. Mister Sand roula au sol avant de se relever avec agilité, un filet de sang coulant de sa bouche.
"Même avec votre puissance combinée," continua Zolvik en réajustant sa posture, "vous ne faites que gratter la surface de ma force. Vous jouez dans la cour des grands, mais vous êtes loin d’en comprendre les règles."
Hell, bien que soufflant lourdement, répliqua d'une voix calme, presque moqueuse.
"Tu parles beaucoup pour un type qui recule."
L’insolence de Hell tira un rictus énervé de Zolvik. Ce dernier chargea vers eux, déterminé à en finir, mais Mister Sand et Hell se concertèrent d’un simple regard.
Ils réagirent simultanément, comme un mécanisme bien huilé. Mister Sand, utilisant sa force surhumaine, saisit une partie des débris au sol et les lança avec une précision millimétrée, tandis que Hell accéléra soudainement la gravité autour de ces débris, transformant des morceaux de pierre et de métal en projectiles mortels qui filèrent droit sur Zolvik.
Ce dernier érigea à nouveau son bouclier, mais l'impact combiné de la force et de la gravité le fit trébucher. Un autre sourire disparut momentanément de son visage.
"Pas mal..." concéda-t-il, tout en repoussant à nouveau les deux combattants avec une explosion de son énergie noire.
Malgré cela, Mister Sand et Hell continuaient à se tenir debout, légèrement essoufflés mais loin d’être vaincus.
Zolvik, cependant, bien que impressionné, restait inchangé. Il se redressa, son sourire en coin revenant lentement sur ses lèvres. Aucun signe de fatigue n’était visible sur son visage.
"C’est tout ? Vous m’avez diverti... mais je n’ai pas encore montré ce dont je suis réellement capable."
L’atmosphère sembla se figer à ces mots. L’arène entière était suspendue dans une tension palpable. Même Zena, Shivar et Rudeus avaient été impressionnés par ce qu'ils venaient de voir. Mister Sand et Hell avaient, pendant quelques instants, mis Zolvik en difficulté. Mais le combat semblait loin d’être terminé.
Le combat atteignait son point de rupture. Mister Sand et Hell continuaient d’échanger des frappes contre Zolvik Escaliite, avec l’aide de Zena, Shivar, et Rudeus, qui s’étaient relevés après avoir repris leurs esprits. Ensemble, ils tentaient de coordonner une dernière attaque. Le sol de l’arène tremblait sous leurs coups combinés, la poussière s’élevant dans l’air à chaque impact.
Zena conjurait des tourbillons de flammes, les fusionnant avec les armes de métal liquéfié de Rudeus, créant une danse de feu et d'acier. Shivar se déplaçait dans les ombres, frappant de façon précise et rapide, tandis que Mister Sand frappait avec sa force colossale et que Hell utilisait la gravité pour augmenter le poids de chaque coup porté.
La coordination de l’équipe semblait enfin porter ses fruits. Zolvik, bien que toujours souriant, sentait la pression monter autour de lui. Ses mouvements, autrefois fluides et calculés, devinrent un peu plus lourds. À chaque attaque, ses jambes s’enfonçaient légèrement dans le sol.
"Pas mal…" murmura-t-il entre deux esquives, son sourire s'effaçant petit à petit.
L’équipe ne relâchait pas la pression. Zena, voyant une opportunité, créa un cercle de feu autour de Zolvik, enfermant temporairement le guerrier dans une cage incandescente.
"Maintenant !" cria-t-elle.
Shivar apparut dans un éclair de vitesse, brandissant son épée vibrante. Il frappa avec une force concentrée sur l’abdomen de Zolvik, cherchant à briser son bouclier d’énergie noire. Au même moment, Rudeus lança une rafale de lames métalliques, accompagnées de la gravité amplifiée par Hell.
L'impact fit vibrer toute l’arène. Zolvik fut projeté contre les murs, son corps fracassant la roche dans un fracas assourdissant. Les survivants haletaient, épuisés, mais un éclat de triomphe dans les yeux.
Mister Sand, essuyant la sueur sur son front, jeta un regard à Hell.
"Tu crois qu’on a réussi ?" demanda-t-il entre deux respirations.
Hell, toujours méfiant, secoua la tête, ses yeux perçant à travers la poussière soulevée par l’explosion.
"Pas encore…"
La silhouette de Zolvik émergea des débris. Sa respiration était plus lourde, et bien que son sourire ait disparu, il tenait toujours debout. Son bouclier d’énergie avait été fracturé, mais pas brisé.
"Vous m’avez bien eu…" dit-il avec un rictus amer. "Mais ça ne suffira pas."
Il fit un pas en avant, son corps irradiant d’une aura plus sombre et plus dense que jamais. La fatigue qui semblait s’installer chez lui se dissipa rapidement, et une nouvelle vague d’énergie obscure se propagea autour de lui.
Les combattants reculèrent instinctivement, sentant que la situation devenait de plus en plus désespérée.
"Ce n’est pas possible," murmura Zena, ses flammes vacillant autour d’elle. "Comment peut-il encore tenir debout après ça ?"
Rudeus, frustré, frappa le sol du poing.
"Il se moque de nous ! On lui a tout donné, et il est toujours debout !"
Mais alors que Zolvik s’apprêtait à lancer une contre-attaque dévastatrice, quelque chose d’inattendu se produisit. Le ciel au-dessus de l’arène sembla se fissurer, comme si la réalité elle-même se déchirait. Une pression écrasante, différente de celle de Zolvik, s’abattit soudainement sur l’arène. Le sol se mit à trembler violemment, des failles se formèrent dans la pierre sous leurs pieds.
Tous levèrent les yeux, pris de stupeur, alors qu’une lumière aveuglante traversait la brume obscure générée par Zolvik.
Le ciel semblait s’ouvrir en deux, comme si deux dimensions entraient en collision. Une silhouette apparut au milieu de cette lumière éclatante, une présence que même Zolvik ne pouvait ignorer. Son sourire s’effaça complètement pour la première fois depuis le début de la bataille.
Selimah V. Samito.
Il descendait lentement, chaque pas sur l’air lui-même résonnait avec une puissance incommensurable. Ses yeux étaient fixés sur Zolvik, indifférents à tout le reste. Le sol de l’arène se déformait sous la simple pression de sa présence, les pierres se fissurant et les murs tremblant comme s'ils allaient s’effondrer.
Le visage de Zolvik se crispa, ses doigts se raidissant légèrement. Il tenta de dissimuler sa surprise, mais il ne pouvait ignorer ce qu'il voyait.
"Enfin, tu te montres," murmura Zolvik, ses mots tremblant légèrement malgré son calme apparent. "Je commençais à me demander si tu allais rester dans l'ombre jusqu'à la fin."
Selimah ne répondit pas immédiatement. Il se posa doucement au sol, ses pieds ne faisant même pas de bruit en touchant la terre. Il fixa Zolvik d’un regard froid, sans aucune émotion.
"La bataille a assez duré," dit-il finalement, sa voix profonde résonnant dans l'arène.
Tout le monde retint son souffle. Même Mister Sand, Hell, et les autres restèrent figés, observant cette figure énigmatique qui venait d’interrompre un combat déjà titanesque.
Selimah tourna lentement la tête, regardant les survivants avec calme.
"Reposez-vous. Ce n’est plus votre combat."
Et alors qu’il prononçait ces mots, le sol sous Zolvik se fissura encore davantage, comme si la terre elle-même rejetait sa présence. La lumière autour de Selimah se fit plus intense, illuminant chaque recoin de l’arène d’un éclat presque divin.
Une inquiétude palpable planait dans l’air. Selimah V. Samito venait d’entrer dans l’arène, et avec lui, l’équilibre de la bataille venait de basculer.
L'atmosphère dans l'arène était devenue lourde et pesante, à la fois en raison des combats intenses et de la présence imposante de Selimah V. Samito. Le sol fissuré sous les pieds de Zolvik Escaliite semblait symboliser la fragilité soudaine de son règne de terreur. Mais au lieu de continuer les hostilités, Selimah resta calme, son regard perçant transperçant Zolvik sans un mot pendant plusieurs secondes qui parurent une éternité.
Les survivants, épuisés et couverts de blessures, attendaient en silence, leurs yeux rivés sur la confrontation tacite entre les deux titans.
Selimah, toujours immobile, prit la parole d’une voix posée et claire.
"Ça suffit."
Le ton de sa voix, bien que calme, résonnait avec une autorité indiscutable. Les flammes et les ombres qui entouraient l’arène semblèrent se calmer à ces mots. Même le vent, auparavant hurlant dans les failles de l'arène, se fit plus doux.
Zolvik, les muscles encore tendus, resta figé. Il serra les poings, les yeux fixés sur Selimah, cherchant à ne rien laisser transparaître de la peur qui commençait à poindre dans son esprit. Le silence se prolongea encore un instant avant que Selimah ne reprenne.
"Le Battle Royale est terminé. Si tu veux réellement te battre, Zolvik," il marqua une pause, "viens à moi."
Ces mots étaient un défi clair, mais délivrés avec une telle sérénité qu'ils firent l'effet d'une gifle silencieuse. Mister Sand, Hell, et les autres survivants n'avaient jamais vu une telle maîtrise de la situation, sans même lever le poing. La simple présence de Selimah suffisait à imposer sa volonté.
Zolvik, pourtant si sûr de lui quelques minutes plus tôt, déglutit discrètement. Son sourire narquois, qui ne l'avait jamais quitté, se figea un instant avant de disparaître complètement. Il savait que, malgré sa puissance, affronter Selimah V. Samito à ce moment précis serait suicidaire. Il n’était pas encore prêt pour un tel combat.
Les muscles de Zolvik se détendirent lentement, et il recula d'un pas, sans quitter Selimah des yeux. L’arène semblait retenir son souffle, comme si elle-même attendait la suite.
"Pas aujourd’hui…" murmura Zolvik, la voix plus glaciale que jamais, dissimulant avec difficulté son ressentiment. "Un jour, peut-être, mais pas aujourd’hui."
Il recula encore d'un pas, sa silhouette se fondant presque dans les ombres qui l’entouraient, avant de pivoter et de s’éloigner lentement, disparaissant dans les recoins de l'arène. Les autres combattants, bien qu'encore sur leurs gardes, laissèrent échapper un soupir de soulagement en voyant Zolvik partir.
Selimah, quant à lui, ne bougea pas. Il resta là, debout au centre de l'arène, fixant l'endroit où Zolvik venait de disparaître. Après quelques secondes, il se tourna lentement vers les survivants restants.
"C'est fini," dit-il simplement.
Les généraux observant la scène depuis les hauteurs de l’arène firent un signe de tête, confirmant la fin officielle du Battle Royale. L’annonce résonna dans l’arène, bien que tous savaient que cette fin ne venait que grâce à l’intervention de Selimah V. Samito.
Les survivants se regardèrent, épuisés mais soulagés. Zena, Shivar, Rudeus, Mister Sand, et Hell se relevèrent lentement, leurs corps encore endoloris par les combats. L'aura de Zolvik avait disparu, mais celle de Selimah flottait encore, imposante mais étrangement apaisante.
Alors qu'ils se dirigeaient vers les loges pour récupérer et soigner leurs blessures, Mister Sand jeta un regard vers Selimah, cherchant des réponses dans ce silence oppressant.
"Qui est vraiment cet homme ?" murmura-t-il à Hell, qui marchait à ses côtés.
"Quelqu’un qu’on ne veut pas énerver, c’est sûr," répondit Hell, encore impressionné par la scène.
TO BE CONTINUED
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