✿ Le Battle Royale ✿ [ATJ - 5]
La suite est majestueuse, l'attendez vous avec impatience ?
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Boooffff..... (0%)
Non, merci. (50%)
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❗Disclaimer❗
Bonjour, je me présente. Je
suis Ume, alias KobraThena. Certains diront que je suis un fou
furieux, d'autres, diront l'inverse.
Selon moi, la plus belle des
choses est de donner un sens à l'histoire. Elle définit notre
futur et le scelle inexorablement.
J'ai alors décidé de donner un
sens aux histoires des contrées jaunâtres en écrivant son
histoire passé.
Le récit des
antiques Terres
Jaunes
(Avant 2014)
Cette histoire est entiérement
sorti de mon imagination, elle n'est pas réelle.
Cependant, vous pouvez vous
appuyez sur mon récit pour vos unescos ou autres.
Ça serait un peu comme une
mythologie du Yellow.
(! Les illustrations ont été faite
par l'IA Midjourney ! J'essaie de modifier pour que ça rende plus
agréable à regarder. Si les images n'ont pas le même style que
sur le 1er chapitre, c'est normal !)
(Dites moi si l'aperçu du nouveau style d'image vous plaît ou
s'il faudrait des modifications ! Merci d'avance)
PS : Je ne fais pas partie du concours de samito06
!
Sur ce, bonne
lecture !
✵
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✵
Est-ce une montagne inébranlable,
dressée contre les vents du destin, ou une rivière impétueuse qui
sculpte la terre sans jamais faiblir ?
Un feu intérieur qui brûle sans
cesse, ou un éclat fulgurant qui foudroie tout sur son passage,
ne laissant derrière lui que silence et dévastation ?
La vraie puissance ne réside pas
seulement dans la force brute, mais dans la maîtrise de ses
éclats. C’est dans le contrôle des tempêtes qui rugissent en
nous, dans l’équilibre entre la destruction et la création, que
l’être transcende la simple force physique.
Elle est aussi la persévérance, la
capacité à se relever après chaque chute, à avancer même lorsque
le chemin est barré d’obstacles que d’autres jugent
insurmontables.
Et lorsqu'elle est partagée, elle
devient un phare, guidant non seulement son porteur mais aussi
ceux qui l’entourent vers des horizons encore inexplorés.
La véritable puissance n’écrase pas, elle inspire.
☫ ❮ ═─ Battle Royale ─═ ❯ ☫
Le lendemain, Mister et Hell se rendirent au lieu indiqué. Le soleil émergeait lentement derrière l'horizon, projetant une lueur orangée qui baignait la vaste forêt dans une atmosphère étrange, presque mystique. Les bruits de la nature semblaient faussement paisibles, comme si la terre elle-même retenait son souffle, en attente de ce qui allait suivre.
Mister Sand et Hell s'étaient réfugiés derrière un ensemble d'arbres massifs, les branches enchevêtrées offrant une protection temporaire contre les regards indiscrets. Ils observaient les environs avec une attention presque surnaturelle, chaque bruissement de feuille ou craquement de branche faisant écho à leur méfiance croissante.
Les deux hommes échangeaient à peine un mot, communiquant davantage par des gestes discrets, s’appuyant sur une coordination tacite forgée par l’expérience du combat. Autour d’eux, l'arène prenait forme, aussi bien dans le paysage que dans l’esprit des combattants qui se tenaient prêts.
Les autres participants étaient là, disséminés dans cette forêt gigantesque, chacun invisible mais tous présents. Certains s’étaient déjà positionnés stratégiquement sur des hauteurs, d’autres se cachaient dans les sous-bois, attendant le moment propice pour frapper. L’atmosphère était lourde de tension, comme si à chaque battement de cœur, la possibilité d'une attaque devenait plus réelle.
"On n’est pas les seuls à être sur nos gardes," murmura Hell, ses yeux perçant les ombres mouvantes. "Regarde là-bas."
Mister Sand suivit le regard de Hell et aperçut, à travers les feuillages, un petit groupe d'archers allongés dans l'herbe haute, presque indétectables à l'œil non averti. Ils avaient déjà pris position, leur objectif clair : éliminer quiconque s’aventurerait à découvert dans leur ligne de mire.
"Ils nous observent sûrement aussi," répondit Mister Sand à voix basse. Il ajusta son épée, sentant la poignée familière dans sa main. "On doit être rapides, mais pas imprudents."
Hell esquissa un sourire en coin, mais derrière cette assurance habituelle, même lui ne pouvait nier la gravité de la situation.
La forêt elle-même semblait se resserrer autour d’eux, les arbres formant une barrière naturelle qui emprisonnait le silence étouffant. Mister Sand scruta les alentours, à la recherche de mouvements suspects. Ses sens étaient en alerte maximale. Il savait que chaque seconde avant la bataille était précieuse. Il fallait anticiper les premiers mouvements de l'ennemi, comprendre la stratégie générale, mais surtout... survivre.
Plus loin dans la forêt, d’autres participants préparaient également leurs premières manœuvres. Certains tentaient de former des alliances temporaires, bien que la méfiance règne en maître. Un participant, armé d’une lance, se tenait seul au bord d'une petite falaise, dominant une rivière en contrebas. Il semblait hésitant, jetant des regards nerveux à travers les arbres, sans savoir d’où viendrait la première attaque.
"Ils ont l’air tous aussi nerveux que nous," nota Hell en désignant d’un mouvement de tête ce guerrier isolé. "Mais ça ne les empêchera pas de frapper dès qu’ils en auront l’occasion."
Mister Sand acquiesça silencieusement. Il savait que dans cette première phase du Battle Royale, il ne s’agissait pas uniquement de force ou de compétences en combat. Il fallait de la patience, de la stratégie, et surtout, un sens aigu de l’observation.
Non loin de leur position, un bruit feutré attira l'attention de Mister Sand. Une branche se brisa sous le poids de quelqu'un, mais il ne pouvait pas encore discerner d'où provenait le bruit. Sa main se resserra instinctivement sur la poignée de son épée. Chaque muscle de son corps était tendu, prêt à réagir au moindre signe d'agression.
"On va devoir bouger bientôt," souffla Hell. "Rester ici trop longtemps nous rend vulnérables. On doit anticiper leurs mouvements."
Mister Sand acquiesça à nouveau, observant un peu plus loin un groupe de trois participants en armures légères, apparemment en train de se coordonner. Ils échangeaient des signes de la main, tentant visiblement de former une petite alliance. Mais Sand savait que dans ce genre de situation, les alliances étaient souvent fragiles. Une trahison pouvait survenir à tout moment.
"Ils ne tiendront pas longtemps ensemble," commenta-t-il, son regard perçant analysant les moindres gestes des combattants. "Ils pensent que l’unité les rendra plus forts, mais une fois qu’ils auront éliminé les plus faibles, ils se retourneront les uns contre les autres."
Hell esquissa un rictus.
"Alors, on va peut-être les laisser s’entre-tuer et ramasser les restes ?"
Un léger sourire traversa le visage de Mister Sand, mais il ne répondit pas. Au fond de lui, il savait que cette stratégie pouvait être tentante, mais dans un tournoi aussi imprévisible, chaque décision devait être pesée avec soin.
Le silence fut soudain rompu par un bruit beaucoup plus clair cette fois-ci, un craquement sec, plus proche qu’avant. Mister Sand tourna immédiatement la tête, son regard se posant sur une silhouette qui émergeait lentement de derrière un arbre, à une trentaine de mètres de là. Un autre participant, vêtu d’une cape sombre, ses mouvements furtifs mais trop lents pour échapper à l’attention aiguisée de Sand. Il s’arrêta un instant, comme s’il hésitait, avant de reculer dans l’ombre.
"Il nous a repérés," murmura Hell, son ton sérieux cette fois. "On fait quoi ?"
Mister Sand observa encore un instant la direction dans laquelle l'homme avait disparu. Il savait que l’affrontement direct était risqué, mais rester caché indéfiniment ne leur garantirait pas la sécurité non plus.
"On bouge," répondit-il enfin. "Mais on ne laisse aucune trace."
Hell hocha la tête, et ensemble, ils commencèrent à se déplacer lentement à travers les arbres, leur démarche calculée, chacun surveillant leurs arrières. Ils prirent un chemin sinueux, s'éloignant volontairement des positions où les autres participants pouvaient les voir. Chaque pas était soigneusement mesuré, car une seule erreur pouvait les exposer.
Le vent se leva soudainement, balayant les feuilles mortes au sol et couvrant le bruit léger de leurs mouvements. Ils s’enfonçaient de plus en plus dans les profondeurs de la forêt, loin de la vue des autres concurrents. Pourtant, Mister Sand ne pouvait s’empêcher de sentir cette tension croissante dans l’air, ce moment juste avant que tout ne bascule.
Ils s’arrêtèrent derrière un énorme rocher qui les protégeait de la vue des hauteurs, Hell reprenant son souffle en silence. L’atmosphère était toujours pesante, la forêt elle-même semblait attendre quelque chose. Les minutes qui défilaient donnaient l’impression de s’étirer à l’infini.
Puis, soudainement, un cri perça l’air, lointain mais distinct. Le premier coup venait d'être porté quelque part dans l’arène.
"Ça commence..." murmura Hell, ses yeux scintillant d’une excitation retenue.
Mister Sand, lui, resta concentré, le visage impassible, mais son esprit en ébullition. Le tournoi avait véritablement commencé, et désormais, chaque instant comptait.
Le cri perça l'air, résonnant dans l'arène comme un coup de tonnerre. Mister Sand et Hell, toujours abrités derrière leur rocher, échangèrent un regard rapide. Le tournoi venait de basculer dans une nouvelle phase. L'attente était terminée, et désormais, il ne s'agissait plus de se cacher, mais de survivre.
"On doit bouger, vite," murmura Hell, son regard balayant la forêt autour d'eux.
Ils se redressèrent lentement, se fondant dans l'ombre des arbres, prêts à affronter ce qui allait venir. Chaque pas les rapprochait du centre de l'arène, là où les combats devaient se dérouler. Ils avançaient prudemment, le silence autour d'eux entrecoupé par des éclats de voix, des bruits d'acier heurtant l'acier, des sorts explosant dans l'air.
Soudain, ils aperçurent un groupe de quatre combattants engagés dans une mêlée violente à quelques mètres de là. L'un d'eux, un épéiste rapide et agile, semblait dominer ses adversaires. Il esquivait leurs coups avec une aisance presque déconcertante, frappant avec précision à chaque ouverture. Son visage, couvert de sueur, trahissait l'intensité de l'effort, mais ses mouvements restaient calculés, précis.
Hell observa la scène avec un mélange d'admiration et de prudence.
"Ce gars-là n'est pas un amateur," murmura-t-il. "Il sait exactement ce qu'il fait."
Mister Sand hocha la tête. Cet épéiste, qu'il n'avait jamais vu auparavant, avait déjà éliminé deux de ses adversaires et se préparait à abattre le dernier avec une grâce effrayante. Mais avant qu’il ne puisse porter le coup final, une flèche fusa de nulle part, se plantant dans son épaule droite. L’homme poussa un cri de douleur et recula précipitamment, lâchant son épée sous l'impact.
"On bouge," dit Mister Sand, avant que la situation ne devienne plus compliquée. Ils contournèrent l’affrontement sans se faire remarquer, mais l’atmosphère autour d’eux devenait de plus en plus électrique.
Plus loin, dans une clairière dégagée, des encouragements furent entendus à l'égard d'une femme. Zena Firestorm, la mage de feu, observait le chaos avec une certaine distance. Contrairement à d'autres, elle ne se précipitait pas dans la bataille. Elle attendait. Son regard attentif scrutait les mouvements des combattants, cherchant l'ouverture parfaite pour frapper. Mais elle n'était pas impatiente. Elle savait que son moment viendrait.
Elle aperçut un guerrier lourdement armé courir vers elle, son épée brillante sous le soleil. Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de Zena.
"Ils ne comprennent vraiment rien," murmura-t-elle en levant légèrement la main.
Avec un simple mouvement, une sphère de flammes apparut dans sa paume. Sans attendre, elle lança l'attaque vers le sol devant elle. La terre explosa sous l'impact, créant une onde de choc qui déstabilisa le guerrier. Avant qu'il ne puisse comprendre ce qui se passait, les flammes montèrent autour de lui, l’enveloppant dans un tourbillon ardent.
"Brûle," dit-elle d’un ton presque chantant.
Le cri du guerrier se perdit dans le fracas des flammes. Mais Zena ne s’attarda pas. Elle continua à avancer, laissant derrière elle les cendres fumantes de son adversaire.
Pendant ce temps, une silhouette se détachait du chaos environnant. Une présence calme, mais redoutable. ???, épée dégainée, avançait d’un pas mesuré, son port droit et assuré. Contrairement à d’autres qui se précipitaient dans la bataille avec une fureur désordonnée, ??? agissait avec une précision quasi militaire, ses gestes calculés, chacun d’eux maîtrisé à la perfection. Il n’était pas là pour se laisser emporter par l’instinct primaire du combat.
Alors qu’il s’approchait de ses adversaires, un murmure parcourut la foule de combattants.
"Regardez… c’est Shivar Benota."
Le nom était murmuré comme une légende. Shivar, héritier de la noble lignée Benota, descendant direct des rois d’Égypte. Ceux qui le connaissaient savaient que son nom portait un lourd fardeau : l’honneur de sa famille et les attentes colossales qui pesaient sur ses épaules.
Un des combattants, tentant d’évaluer son prochain mouvement, s’arrêta soudain en reconnaissant cette silhouette élégante et imposante.
"Un Benota... ici ?" murmura-t-il, à mi-voix, la main hésitante sur son arme.
Sans un mot, Shivar ajusta son épée d’un mouvement fluide, ses yeux ne quittant pas son adversaire. Ses pensées n’étaient ni encombrées par la peur ni la précipitation. Seule l'efficacité comptait.
"Si vous pensez que je suis là pour jouer... vous vous trompez lourdement," dit Shivar, sa voix calme, mais tranchante. "Je suis Shivar Benota, et aujourd'hui, je suis d'humeur à massacrer."
D’un coup net et précis, il avança, balayant la distance entre lui et son adversaire avec une grâce mortelle. Il n’y avait aucun excès de mouvement, aucun geste inutile. Chaque pas, chaque coup porté avait un but. Pour Shivar, ce tournoi n’était qu’un obstacle de plus sur le chemin de la restauration de la gloire de sa famille.
Ce n’était pas un jeu pour lui, c’était une nécessité.
Devant lui, un adversaire équipé d’une hache massive attendait, le regard lourd de défi. Shivar ne dit pas un mot. Il n'avait pas besoin de menaces ou de provocation. Son regard, fixe et perçant, suffisait à transmettre son message.
L'homme à la hache chargea en hurlant, soulevant son arme dans une tentative brute de submerger Shivar par la force. Mais avant même que la hache ne puisse s'abattre, Shivar pivota légèrement sur ses talons, évitant le coup avec une aisance presque surnaturelle. D’un mouvement fluide, il ramena son épée en un large arc, frappant la hache et désarmant l’homme en un instant.
L’adversaire, désorienté, tenta de récupérer son arme, mais Shivar ne lui en laissa pas l'occasion. En un éclair, il le frappa à la jambe, le forçant à tomber à genoux.
"Rends-toi," ordonna Shivar, sa voix calme mais impérieuse.
Le guerrier, respirant lourdement, leva les mains en signe de reddition. Shivar abaissa son épée, sans jamais détacher son regard de l’homme.
"Je n'ai pas besoin de tuer pour prouver ma valeur," dit-il avant de s'éloigner, laissant son adversaire vaincu mais en vie.
De l’autre côté de l’arène, à l’abri des regards et caché dans la cime d’un arbre, une présence silencieuse surveillait la bataille. Zolvik Escaliite observait les mouvements chaotiques en contrebas, ses yeux perçant scrutant chaque détail. Là où d'autres se précipitaient avec fougue dans le tumulte, Zolvik restait immobile, comme un prédateur patient. Il ne cherchait pas la gloire dans le premier sang versé, mais plutôt la perfection dans le timing de ses frappes.
Un murmure, à peine audible, s’éleva parmi ceux qui avaient remarqué son absence dans la mêlée.
"Escaliite... où est-il ?" se demanda l’un des combattants, nerveux.
Zolvik Escaliite, ce nom circulait dans l’arène comme une ombre, porteur de peur et de mystère. On disait que ceux qui avaient croisé sa route ne vivaient jamais assez longtemps pour en parler.
"Il attend son moment. C’est ça, son véritable pouvoir," dit un autre combattant, la voix tremblante.
Zolvik, dans son perchoir, plissa les yeux, observant chaque faiblesse, chaque mouvement hésitant de ses futurs adversaires. Il ne se précipitait pas, car il savait que la patience était sa plus grande arme. Sa stratégie n’était pas dans la force brute, mais dans la finesse de l’observation. Il savait que l’opportunité viendrait, et que lorsqu’elle se présenterait, il frapperait avec une précision mortelle.
Il esquissa un sourire, ses lèvres se courbant légèrement.
"Quand le chaos se dissipe... c'est là que je frapperai," murmura-t-il pour lui-même, ses doigts se resserrant autour de la garde de son arme.
Pour Zolvik Escaliite, la victoire n’était pas une question de force physique, mais une question de domination psychologique. Il était l’ombre dans la tempête, attendant que ses adversaires s’épuisent dans leur fureur désordonnée, avant de se révéler.
Avec une habileté silencieuse, il plaça une flèche sur la corde de son arc, visant un combattant à distance. Un homme grand et musclé qui venait de désarmer deux adversaires avec une force brute. Zolvik, à plusieurs mètres de hauteur, pouvait voir chaque mouvement de sa cible.
"Trois… deux… un," murmura-t-il en relâchant la flèche.
L’homme n’eut pas le temps de réagir. La flèche transperça son armure légère et le projeta au sol. Zolvik ne sourit même pas. Il savait que ce n’était que le début.
Il prépara une autre flèche et commença à viser sa prochaine cible, toujours caché dans l’ombre des feuillages.
Alors que les affrontements se multipliaient autour de l’arène, Mister Sand et Hell continuaient à avancer prudemment, évitant les zones de combat direct. Mais ils savaient que cela ne durerait pas. Chaque pas les rapprochait des autres combattants, et la confrontation semblait inévitable.
"On va devoir choisir nos combats avec soin," murmura Mister Sand, son regard fixé sur un groupe d’archers qui semblaient discuter plus loin.
"Ouais, sauf que parfois, c’est pas nous qui choisissons," répondit Hell en désignant discrètement une autre silhouette qui s’approchait lentement.
Un homme vêtu d’une armure légère et portant une épée imposante marchait dans leur direction. Son visage était marqué par la fatigue, mais ses yeux brillaient d'une détermination froide. Il ne semblait pas chercher à se cacher, contrairement à d’autres. Il avançait, droit vers eux.
Mister Sand serra son épée un peu plus fort.
"Prépare-toi," dit-il, ses sens en alerte. "Il ne nous laissera pas partir sans se battre."
L’homme continua à s’approcher, sans un mot, son regard fixé sur eux. Il leva son épée, prêt à frapper.
Le premier vrai combat du Battle Royale venait de commencer.
L’homme qui avançait vers Mister Sand et Hell n’avait toujours pas prononcé un mot, son visage impassible masquant toute émotion. Ses yeux brillaient pourtant d’une intensité presque hypnotique, comme s'il voyait déjà la fin de leur affrontement. L’épée, qu’il portait comme une extension naturelle de son bras, glissait à travers l’air avec une précision tranquille. Chaque pas qu’il faisait résonnait dans la clairière, martelant le sol avec une certitude froide et implacable.
Hell, le premier à réagir, s’avança d’un pas, sortant sa propre lame avec un geste vif, ses mouvements rapides trahissant son impatience.
"Tu cherches des ennuis, mon gars ?" dit-il avec ce ton ironique qui lui était familier. "Eh bien, tu viens de trouver le bon duo."
Mister Sand, plus silencieux, observa l'homme en face d’eux. Il sentait que cet adversaire ne devait pas être sous-estimé. Il y avait quelque chose dans sa manière de se déplacer, une confiance qui cachait probablement plus de compétences que son apparence frêle ne laissait penser.
Sans un mot de plus, l’adversaire lança son attaque, son épée brillant sous la lumière filtrée à travers les branches. Son coup fut rapide, visant Hell, qui, par réflexe, para le coup avec aisance. Mais il ne put cacher une légère grimace sous l’impact.
"Pas mal…" murmura Hell.
Avant que le silence ne retombe, l’ennemi enchaîna immédiatement avec une série de frappes rapides, frappant à droite, à gauche, forçant Hell à reculer de plusieurs pas. Les lames s’entrechoquaient dans un rythme frénétique, chaque mouvement devenant plus rapide, plus précis.
Mister Sand resta en retrait, observant chaque geste avec une précision chirurgicale, son esprit analysant les points faibles de l’adversaire.
"Hell, attention à son pied droit, il est un peu trop lourd dans ses mouvements de pivot," signala Sand d’une voix calme.
Hell, souriant malgré la tension, se contenta de hocher la tête avant de tenter une feinte. Il laissa l'adversaire croire qu’il allait attaquer de front, mais au dernier moment, il pivota avec agilité, profitant de l’indication de Mister Sand. L’ennemi, légèrement déstabilisé, tenta de corriger sa position, mais il fut trop lent. Hell en profita pour frapper à la jambe gauche, envoyant l’homme au sol dans un mouvement brusque.
Avant qu’il ne puisse se relever, Hell se positionna au-dessus de lui, son épée pointée vers la gorge de son adversaire.
"Tu t’es bien battu," dit Hell, un brin de moquerie dans la voix. "Mais je te conseille de rester à terre si tu tiens à ta vie."
L’homme, haletant, regarda autour de lui, comprenant qu’il n’avait plus d’issue. Il leva lentement les mains en signe de reddition.
"Je me rends…" souffla-t-il entre deux respirations.
Hell, toujours souriant, abaissa son épée et recula d’un pas. Mister Sand, qui n’avait toujours pas dégainé son arme, observa la scène avec une satisfaction silencieuse.
"On ne peut pas tous être des héros, après tout," dit Hell en rigolant.
Mais à peine avaient-ils détourné le regard que quelque chose changea dans l’atmosphère. Un sifflement aigu perça l’air. Mister Sand eut juste le temps de réagir, tirant Hell par le bras pour l'écarter d’une flèche qui venait de se planter dans l'arbre derrière eux.
"Une embuscade…" murmura Sand, ses yeux scrutant les ombres autour d’eux.
À une dizaine de mètres, trois autres combattants venaient d’apparaître, chacun armé d’un arc et de flèches. Ils se tenaient derrière des rochers, à moitié cachés par les ombres de la forêt, leur regard fixant Sand et Hell avec une détermination froide.
"Bon, cette fois, on va devoir se salir les mains," dit Mister Sand en dégainant finalement son épée, la lame brillante dans la faible lumière. "On est encerclés."
Hell se redressa, essuyant la sueur sur son front.
"Trois contre deux… Je préfère quand on est en supériorité numérique," plaisanta-t-il, mais Mister Sand remarqua que son ton était plus sérieux cette fois.
Les archers ne perdaient pas de temps. Une nouvelle volée de flèches fut tirée, visant les deux compagnons. Sand para l’une des flèches avec la garde de son épée, tandis qu’Hell se jeta sur le côté pour éviter les autres projectiles. Ils étaient coincés. Chaque mouvement les exposait davantage aux tirs de leurs ennemis.
"On doit les désarmer rapidement," dit Mister Sand. "Sinon, on finira en porcs-épics."
Ils n’avaient pas beaucoup d'options. Ils pouvaient fuir et risquer d’être poursuivis, ou bien contre-attaquer frontalement, prenant le risque de s’exposer davantage aux flèches mortelles.
Mister Sand serra les dents. Ce n’était pas leur genre de reculer devant un combat.
Sans avertissement, il se mit à courir droit vers les archers, son épée prête à frapper. Hell, surpris par cette décision soudaine, le suivit de près, son sourire revenant sur ses lèvres.
Les archers, surpris par l’audace de cette attaque, tirèrent une nouvelle volée de flèches, mais Sand était trop rapide. Ses pas agiles évitaient les projectiles avec une précision presque surhumaine. Il arriva à portée du premier archer, esquivant un dernier tir avant de frapper avec sa lame. L’épée de Sand rencontra l’arc, brisant l’arme en deux dans un craquement sonore.
L’archer, désarmé, tenta de reculer, mais Sand le désarma d’un coup de pied bien placé, le laissant au sol.
Hell, de son côté, affrontait les deux autres archers restants. Usant de sa rapidité et de sa capacité à anticiper les mouvements de ses adversaires, il dansait autour des flèches avec une grâce déconcertante. Chaque tir manqué affaiblissait la défense des archers, et avant qu’ils ne puissent réagir, Hell était déjà sur eux, frappant avec précision pour les neutraliser l’un après l’autre.
Les trois archers gisaient maintenant au sol, désarmés et vaincus. Mister Sand et Hell reprirent leur souffle, l’adrénaline encore palpable dans leurs veines.
"Pas trop mal," dit Hell en essuyant une goutte de sueur sur son front. "Mais ils n’étaient pas si dangereux."
"Peut-être," répondit Sand, son regard scrutant toujours l’arène. "Mais ce n’était que le début."
Ils se tournèrent alors vers l'horizon, prêts à affronter ce qui les attendait encore. Le chaos était loin d’être terminé.
Plus loin, dans une autre partie de l’arène, la bataille faisait rage. Les coups d'épée, les éclats de magie, et les flèches sifflant dans l’air résonnaient à travers la forêt. Des cris d'effort et de douleur résonnaient ici et là, tandis que les premiers combattants commençaient à tomber.
Au milieu de ce chaos, Shivar Benota, impassible comme à son habitude, avançait calmement, sans se précipiter. Sa lame toujours dégainée, il abattait chaque adversaire avec une précision chirurgicale, sans une goutte de sueur sur le front. Contrairement à d'autres qui s’agitaient frénétiquement, cherchant à survivre coûte que coûte, Shivar semblait danser entre les attaques, esquivant, parant, et frappant avec une maîtrise impeccable.
Non loin de là, Zena Firestorm, toujours fidèle à ses stratégies de prudence, observait la scène de loin. Elle n'avait pas encore pris part à un vrai combat depuis l'élimination rapide de son premier adversaire. Elle préférait garder ses forces pour des cibles dignes de son talent. Elle savait qu'attaquer trop tôt, trop fort, pourrait la mettre en danger, et elle n'était pas prête à se révéler totalement. Elle voyait cette Battle Royale comme un échiquier géant où chaque mouvement devait être calculé.
"Regardons comment ils s’épuisent," murmura-t-elle en observant les duels autour d’elle.
Son regard se posa sur un épéiste imposant, qui dégageait une aura d’autorité. Ce dernier était en plein combat contre deux adversaires simultanément, ses mouvements puissants et précis. Son style de combat, bien qu’imposant, avait une grâce presque naturelle. Contrairement à la plupart des autres participants, cette homme n'utilisait que très peu de techniques flamboyantes ou exagérées. Il se battait avec une efficacité brutale, réduisant la distance entre lui et ses adversaires en quelques mouvements rapides.
L’un des deux adversaires, un archer, tenta de s’éloigner pour tirer une flèche à bout portant. Mais avant même qu'il ne puisse encocher son projectile, l'homme se jeta sur lui, sa lame frappant avec une telle force que l’arc se brisa en deux sous l’impact. Le second adversaire, un mage novice, essaya de lancer un sort de protection, mais il n’eut même pas le temps de prononcer une incantation. Le mystérieux personnage l’abattit avec une frappe rapide et silencieuse.
"Deux d’un coup !" murmura Zena, un sourire narquois aux lèvres. "Rudeus von Armspart... il pourrait m'être utile plus tard...."
De son perchoir, Zena étudiait Rudeus avec intérêt. Cet homme avait le potentiel de devenir un allié temporaire. Mais elle savait aussi qu’il n’y aurait qu’une seule personne à la fin, et elle préférait garder une certaine distance pour le moment.
Plus loin encore, Zolvik Escaliite, l’archer silencieux, continuait à abattre ses cibles avec une précision effrayante. Caché dans les hauteurs des arbres, il s’était positionné pour dominer la zone, éliminant méthodiquement tous ceux qui s’approchaient de son territoire. À chaque flèche tirée, une nouvelle victime tombait, incapable de comprendre d’où venait l’attaque.
Pourtant, malgré son apparente supériorité dans cette partie de l’arène, Zolvik restait calme, détaché. Pour lui, cette Battle Royale n’était pas qu’un simple jeu de survie. Il cherchait quelque chose de plus profond. Quelque chose qu’il n’avait pas encore trouvé.
Soudain, alors qu’il observait un groupe de trois combattants se rapprocher de sa position, un bruit inhabituel attira son attention. Ce n’était pas le bruissement des feuilles ou le sifflement du vent. Non, c’était un pas, trop léger pour être celui d’un adversaire maladroit, mais trop audible pour être accidentel. Quelqu’un s’approchait… et cette personne savait ce qu’elle faisait.
Zolvik se retourna rapidement, son arc prêt à tirer, mais à sa grande surprise, il ne vit personne. Il plissa les yeux, cherchant à percer les ombres. Puis, soudain, une silhouette émergea des buissons, rapide comme une ombre.
C’était Selimah V. Samito, l’épéiste mystérieux. Ses mouvements étaient d’une fluidité exceptionnelle, presque surnaturelle. Zolvik n'eut pas le temps de comprendre ce qui se passait qu’il sentit une épée froide contre sa gorge.
"Pas un mot," murmura Selimah, ses yeux froids fixant ceux de Zolvik.
Zolvik, bien que surpris, ne montra aucune peur. Au contraire, il sourit légèrement.
"Tu es silencieux… trop silencieux pour quelqu’un qui veut survivre."
Selimah resta silencieux, ses yeux perçant toujours ceux de Zolvik.
"Mais tu ne vas pas me tuer, n'est-ce pas ?" continua l’archer, son ton presque provocateur. "Tu as un plan…"
Selimah recula lentement, abaissant son épée, mais sans jamais détourner le regard.
"Je ne tue pas inutilement," dit Selimah, enfin. "Pour l’instant, nous avons des objectifs similaires. Mais ne crois pas que cette alliance durera."
Zolvik observa Selimah avec plus d’attention. Cet homme était plus qu’un simple épéiste. Il avait une aura, une présence qui trahissait quelque chose de bien plus grand, un pouvoir caché que même Zolvik ne pouvait encore percevoir.
"Très bien," répondit finalement Zolvik. "Mais si tu penses m’utiliser… fais attention. Les alliances dans ce tournoi sont fragiles."
Selimah ne répondit pas. Il s’éloigna dans les ombres de la forêt, disparaissant aussi vite qu’il était apparu.
Dans une autre partie de l'arène, un autre combat faisait rage. Tropal B. Scorpion, un combattant aux techniques imprévisibles, se battait contre un guerrier bien plus imposant que lui. Mais malgré la différence de taille et de force, Tropal esquivait chaque coup avec une agilité déconcertante.
Son adversaire, un colosse armé d'une masse, grognait de frustration alors que chacun de ses coups manquait sa cible.
"Trop lent," se moqua Tropal, un sourire malicieux sur le visage.
Le colosse, furieux, tenta une frappe désespérée, mais Tropal esquiva encore, cette fois avec un saut élégant qui l’amena juste derrière son adversaire. En un éclair, Tropal sortit une dague dissimulée et frappa à l’arrière du genou du colosse, le forçant à s’agenouiller.
Avant que l’homme ne puisse réagir, Tropal lui asséna un coup précis sur la nuque, l'assommant en un instant.
"Trop facile," murmura Tropal en s’essuyant les mains, avant de disparaître dans les buissons.
Alors que les alliances fragiles et les rivalités se construisaient dans l’arène, quelque chose commençait à changer dans l’air. L’atmosphère devenait plus lourde, plus tendue. Les combattants les plus forts commençaient à s’identifier, à se jauger. Certains cherchaient des alliés temporaires, d’autres préféraient agir seuls. Mais chacun savait que le véritable danger approchait.
Le calme apparent qui régnait encore dans certaines parties de l’arène était trompeur. Ce n’était qu’une question de temps avant que les premiers grands affrontements n’éclatent.
Les plus puissants participants ne s’étaient pas encore tous dévoilés. Mais cela ne tarderait pas.
Alors que l’arène continuait de s’emplir de cris et d’éclats de combat, une tension palpable régnait dans l’air. La Battle Royale était loin d'être terminée, mais les combattants restants savaient que la pression montait. Les alliances temporaires se formaient et se brisaient au fil des coups portés, et les participants les plus forts commençaient à se révéler, leurs intentions devenant de plus en plus claires.
Sur un plateau rocheux, Rudeus von Armspart, l'épéiste impitoyable, se tenait face à un groupe de trois combattants, tous armés de lances et de haches. Ils avaient formé une alliance, voyant en Rudeus un adversaire bien trop dangereux pour être combattu seul.
Rudeus, lui, se contentait de les observer, son épée lourde en main, comme une bête endormie prête à être réveillée.
"Je suppose que vous pensez avoir une chance en groupe," murmura-t-il, un sourire en coin. "Vous n’êtes pas les premiers."
Le premier des trois guerriers, un homme grand avec une hache imposante, chargea en criant. Sa hache fendait l'air avec une force brutale, mais Rudeus l’esquiva avec une facilité déconcertante. En un mouvement fluide, il dévia le coup avec sa lame, et d’un revers rapide, il coupa la garde de son adversaire, désarmant l’homme avant qu’il ne puisse réagir.
Le second combattant, plus agile, tenta une attaque latérale avec sa lance, mais Rudeus anticipa le mouvement. Pivotant sur ses talons, il se rapprocha de son assaillant et frappa avec sa garde, l’envoyant au sol. Le troisième guerrier, témoin de la défaite de ses camarades, hésita une fraction de seconde.
C’était une erreur fatale.
Rudeus fondit sur lui, sa lame fendant l’air avec une telle précision que le guerrier ne vit le coup que trop tard. La pointe de l’épée s’arrêta juste avant d’atteindre sa gorge.
"Rends-toi," dit Rudeus, d’une voix calme, mais implacable.
L’homme, terrifié, lâcha son arme et leva les mains.
Rudeus recula, sans un mot de plus. Il ne prenait aucun plaisir à ces victoires faciles. Pour lui, chaque adversaire vaincu n’était qu’un pas de plus vers son objectif. Un objectif qu’il gardait pour lui, bien qu'il soit évident que ce tournoi n'était qu'une simple formalité pour prouver sa valeur.
Non loin de là, Tropal B. Scorpion, à l’agilité déconcertante, continuait à se jouer de ses adversaires avec des mouvements rapides et imprévisibles. Ses deux dagues scintillaient dans la lumière filtrée par la canopée, frappant à chaque ouverture laissée par ses ennemis. Il n’était pas là pour de longs combats. Pour lui, la rapidité et la précision étaient les clés de la victoire.
Tropal faisait face à un groupe de trois guerriers. Contrairement à d’autres, il préférait un style de combat mobile. Ses dagues tournoyaient dans ses mains, frappant sans jamais rester statique, se faufilant entre les coups de ses adversaires.
Le premier combattant, un épéiste solide, tenta de l’encercler avec ses camarades, mais Tropal réagissait toujours avant eux. Il bondit sur le côté, frappant un coup rapide sur le flanc exposé de l’un des guerriers, qui tomba à genoux, incapable de continuer le combat.
Le second adversaire tenta une attaque par derrière, mais Tropal, grâce à son ouïe affûtée, esquiva au dernier moment, contre-attaquant d’un revers de dague précis. Le coup déstabilisa suffisamment l’ennemi pour que Tropal le finisse d’un coup sec à la tempe.
Il restait encore un dernier adversaire, qui fixait Tropal avec une méfiance visible, hésitant à attaquer.
"Alors, c’est tout ?" railla Tropal, un sourire moqueur sur le visage. "Tu devrais peut-être reconsidérer tes choix de carrière."
L’homme, pris entre la rage et la peur, chargea dans un ultime effort. Mais Tropal n’avait même plus besoin d’utiliser ses lames. Il esquiva simplement, et d’un mouvement de jambe rapide, balaya les pieds de son adversaire. L’homme s’effondra au sol, la respiration haletante, avant de perdre connaissance.
"Trop simple," soupira Tropal, ses yeux cherchant déjà une nouvelle cible.
Pendant ce temps, Zena Firestorm, continuait à maintenir une position stratégique, observant toujours les mouvements des autres combattants. Contrairement à d'autres qui se jetaient dans la mêlée sans réfléchir, Zena préférait utiliser son énergie avec parcimonie. Chaque sort lancé devait être mortel. Chaque coup porté devait être décisif.
Elle aperçut un duo de combattants approchant, pensant l'avoir prise par surprise. Le premier portait une armure légère, armé d'une hache. Le second, un archer, se tenait en retrait, préparant déjà une flèche pour l'abattre à distance.
Zena sourit légèrement. Ces deux-là étaient bien naïfs s'ils pensaient l'avoir piégée.
D'un geste fluide de la main, elle invoqua une petite flamme qui dansa dans sa paume. Le guerrier avec la hache s'approcha rapidement, mais avant même qu'il ne puisse lever son arme, Zena lança la flamme au sol. En touchant la terre, le feu se propagea en un cercle rapide, entourant Zena et brûlant tout sur son passage.
Le guerrier recula précipitamment, pris de panique, mais la chaleur intense le força à abandonner son attaque. Le second combattant, l'archer, tenta de tirer une flèche à distance, mais Zena leva à peine la main. Une barrière de flammes jaillit devant elle, consumant la flèche avant même qu'elle ne puisse l'atteindre.
"Il est trop tard pour vous," murmura Zena en avançant.
Elle lança un sort plus puissant, faisant surgir une colonne de feu qui s'abattit sur l'archer, le réduisant à cendres en quelques secondes. Le guerrier à la hache, terrifié, laissa tomber son arme et s'enfuit sans demander son reste.
Zena, satisfaite, reprit sa marche à travers l’arène, sachant que les véritables combats étaient encore à venir.
TO BE CONTINUED
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